•  

    dessin



    Le diamant et la goutte de rosée

     

     

    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

     

     

    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage. 
    - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages. 
    - Merci, répondit le diamant avec hauteur.

     

     

    En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée. 
    - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.

     

     

    Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant. 
    - Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait. 
    - Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit. 
    - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.

     

     

    Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, 
    tant elle était humiliée.

     

     

    Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant. 
    - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif. 
    - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.

     

     

    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution. 
    - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.

     

     

    L'alouette releva la tête. 
    - Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie. 
    - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

     

    - Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.

     

    Conte allemand

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  •  

    dessin



    Un vieux charpentier s'apprêtait à prendre sa retraite.

     

    Il dit à son patron et client (il travaillait sous contrat) qu'il

    souhaitait abandonner la construction et se consacrer à sa famille.

    Sa petite retraite lui permettait de vivre agréablement, à

    condition de faire attention.

     

      Son patron et client fut désolé de voir un si bon travailleur

    le quitter et lui demanda, comme un service personnel, s'il

    pouvait construire une dernière maison.

     

      Le charpentier répondit oui, mais on pouvait voir que le cœur

    n'y était plus. Il utilisait des matériaux inférieurs et les finitions

    laissaient à désirer. Dommage de finir sa carrière de cette

    façon!

     

      Lorsque le charpentier finit son travail et que le constructeur

    vint pour inspecter la maison, il remit la clef de la porte

    principale à son employé. "Cette maison est à toi", dit-il,

    "en reconnaissance pour toutes ces années de bonne collaboration".

     

      Quel choc! Quelle honte! Si seulement il avait su qu'il

    construisait une maison qu'il allait lui-même habiter...

    il l'aurait faite bien différemment. Il allait devoir vivre dans

    la maison qu'il avait construite sans amour.

     

      Il en va de même pour nous tous.

    Nous construisons trop souvent nos vies de manière distraite,

    sans amour. Pour certaines choses importantes nous ne donnons

    pas le meilleur de nous-même.

     

      Ensuite nous sommes choqués de nous rendre compte que nous avons

    à vivre dans la maison que nous avons construite.

     

      Si nous y avions pensé plus tôt, nous l'aurions construite

    différemment.

     

      Pensez à vous comme à un charpentier. Pensez à votre maison.

    A chaque fois que vous donnez un coup de marteau, plantez un clou,

    érigez un mur... construisez avec sagesse.

     

      Il y a de grandes chances pour que ce soit la seule vie

    que vous construirez de cette façon. Même s'il ne vous restait qu'un

    seul jour à vivre, ce jour mériterait d'être vécu dans la

    plénitude et le respect de vous-même.

     

      Il y a une plaque sur le mur de cette maison imaginaire qui dit

    "La vie est un projet que vous bâtissez vous-même".

     

      Qui peut le dire plus clairement? Votre vie d'aujourd'hui

    est le résultat de vos attitudes et de vos choix passés.

    Votre vie de demain sera le résultat des attitudes et des

    choix que vous faites... aujourd'hui!

     

     

    Auteur Anonyme

     

    dessin

     

     


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  •  

    dessin



    Deux hommes, les deux sérieusement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer des journées couché sur son dos.

     

    Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du  monde extérieur.

    De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants naviguaient leurs bateaux modèles. Les jeunes amoureux marchaient bras sous bras parmi des fleurs de chaque couleur de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de la ville pouvait être vue dans la distance. Pendant que l'homme près de la  fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre l'orchestre, il pouvait la voir avec l'oeil de son imagination tellement son compagnon l'a dépeint avec des mots descriptifs.

    Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l'infirmière de jour est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps. Dès qu'il senti que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière était  heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortable, elle le laissa seul.

    Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu'oeil vu, fut un mur. L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit: "Peut-être, il a juste voulu vous encourager."

    Epilogue...

    Il y a un bonheur énorme à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses que vous avez que l'argent ne peut pas acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    3 commentaires
  • dessin



    Promettez-vous...

     

      D'être si fort que rien ne peut perturber

    votre paix intérieure.

     

      De parler de santé, de bonheur

    et de prospérité à chaque personne

    à laquelle vous parlez.

     

      D'aider chacun de vos amis à sentir

    ce qu'ils ont comme potentiel en eux

    et combien le fait de les connaître fait une différence

    dans votre vie.

     

      De regarder le côté ensoleillé

    de chaque chose et de transformer

    votre optimisme en action.

     

      De penser seulement ce qu'il y a de meilleur,

    de travailler

    seulement pour le meilleur,

    et de vous attendre au meilleur.

     

      D'être aussi enthousiasmé par le succès

    des autres que par le vôtre.

     

      D'oublier les erreurs passées

    et de penser aux réussites futures.

     

      D'être toujours chaleureux et

    de sourire à toutes les créatures vivantes

    que vous croisez.

     

      De tellement vous consacrer

    à votre développement personnel

    qu'il ne vous reste plus de temps

     pour critiquer les autres.

     

      D'être trop serein pour vous faire du souci,

    trop noble

    pour être en colère,

    trop fort pour avoir peur,

     trop généreux

    pour en vouloir à qui que ce soit,

    et trop heureux  pour  considérer

    comme "problèmes"

    les obstacles que vous saurez  contourner.

     

     

    (Credo du Club des Optimistes de North Bay)

    dessin


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    2 commentaires
  •  

    dessin


     




    L'Amour C'est Ca !

    C'est un feu d'artifice qui jaillit dans vos yeux,
    comme milles étincelles sur la voûte des cieux.
    C'est vos doigts enlacés,
    ces baisers volés.
    C'est ce sourire radieux
    quand vous vous regardez dans les yeux.
    C'est la complicité de ces moments à deux
    que l'on ne peut comprendre qu'en étant amoureux.
    Ce sont ces petits riens qui font le quotidien,
    mais qui hissent pour vous une écharpe de liens.
    C'est la joie d'être ensemble
    chaque jour, chaque instant.
    C'est d'aimer, recevoir, partager sans mélange
    et se sentir touchés par la grâce des anges.
    C'est construire son nid
    pour s'y mettre à l'abri.
    C'est vivre à deux les joies,
    autant que les soucis.
    C'est d'avoir un rocher ou pouvoir s'appuyer
    si un vent ennemi vous faisait trébucher.
    C'est trouvé chaque soir le chemin de ses bras
    pour pouvoir ronronner comme un chat.
    C'est divin! C'est magique! Ca s'appelle l'amour!
    Pour vous comme pour moi ça rime avec toujours.

     

     

     

     



                                                                               -                                                                                              Thiphanie –

     

     


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    1 commentaire